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Voici 10 jours que le couturier André Courrèges est décédé. Le jeudi 7 janvier 2016, à l’âge de 92 ans, son long combat contre la maladie de Parkinson a touché à sa fin.

André Courrèges était ingénieur de formation, passionné par l'architecture, la sculpture et le dessin, il fera d'ailleurs l'école nationale des Ponts Et Chaussées.

Le style, il l'acquière par son père, majordome de la famille Singer.

Avec le fils du patron, sur fond d'aristocratie, André parcourt les champs de courses et de tirs au pigeon.

A Pau, il commence à dessiner ses premiers souliers et vêtements pour homme, dans un style "mi-dandy, mi-zazou".

Il monte à Paris en 1945, c'est là qu'il prend sa décision de devenir couturier, et pas n'importe lequel, "un grand couturier", qui pourra rivaliser avec ceux de la rue Montaigne.

Après quelques mois passés chez Jeanne Lafaurie, à tout juste 22 ans, c’est aux côtés du maître espagnol Cristobal Balenciaga (plus d’info ici) qu’André Courrèges apprendra le métier, durant près de dix ans. Il quitte alors la maison du maître, suivi par une jeune femme au nom original de Coqueline et qui deviendra sa femme quelques années plus tard.

La marque Courrège nait ainsi en 1961 et 5 ans plus tard, André "invente" le prêt-à-porter.

Sa femme, Coqueline développait pour sa part des proptotypes de voitures, électriques en plus! Une écolo avant l'heure....

D'ailleurs, dès le premier défilé en 1969, une voiture électrique miniature accompagnait les filles sur le podium!

C'est une époque où la mode est en plein renouvellement avec les différentes révolutions - sexuelles, politiques, morales ou artistiques – qui marquent les années 60. Courrèges accompagne alors la femme dans sa libération. La plus marquante sera surement la minijupe, symbole d’une jeunesse libérée, les robes trapèzes et les lignes géométriques témoignant à la perfection de sa formation d’architecte ! Ma mère s’est marié en minirobe trapèze (une imitation seulement malheureusement) que j’adore lui piquer à l’occasion !

André Courrège introduit aussi le vinyle dans la conception des tenues et célèbre le blanc immaculé, décliné aussi bien pour l’été que pour l’hiver.

En 1973, (date importante, hormis ma propre naissance ;-) c'est Courrège Homme qui voit le jour avec pour principal ambassadeur, le spationaute Patrick Baudry. Et c'est ainsi que le 1er parfum pour Homme fait son apparition en 1977: "FH77".

"J'ai conçu FH77 comme la Formule 1 des des eaux de toilette pour hommes" dira André.

En 1995, Jean Charles de Castelbajac sera recruté comme designer maison.

Passée entre les mains du groupe japonais Itokin avant de revenir à André et Coqueline Courrèges quelques années plus tard, la société est depuis 2011 la propriété de Jacques Bungert et Frédéric Torloting, qui avaient fait le pari de réveiller cette belle endormie. Un pari qui n’en est encore qu’à ses prémices, mais qui laisse entrevoir un futur radieux pour Courrèges, conduit par le tandem Sébastien Meyer et Arnaud Vaillant à la direction artistique, avec la volonté de ranimer l’esprit de la maison.

On notera par exemple le nouveau parfum « La fille de l’air » sorti en 2015.

 

Empreinte, Féminin sorti en 1971

Eau de Courrège en 1974

FH77 en 1977

Sweet en 1993

Niagara en 1995

Blanc de Courrèges en 2012

La fille de l'air en 2015

 

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Sources: Sport & Style et Mathilda Panigada pour abcluxe

Les parfums COURREGES
Les parfums COURREGES
Les parfums COURREGES
Tag(s) : #Courrèges, #Singer, #Pau, #Jean Charles de Castelbajac, #Frédéric Torloting, #Itokin, #Jacques Bungert
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