Dans les années 1960, un bazar chic, ancêtre du "concept store", fondé par 3 amis, l'architecte d'intérieur Christiane Gautrot, le peintre anglais Desmond Knox-Leet (dont certains dessins rappellent ceux de Sempe; sans l'humour) et le décorateur de théâtre Yves Coueslant, expose et vend ses propres créations de tissus d'ameublement et de bougies parfumées dès 1963. Les parfums arriveront en 1968, toujours inspirés par les voyages des 3 amis.
Pour fêter ses 50 ans, la Maison lance deux nouveautés en 2018, Tempo et Fleur de peau, en hommage à deux ingrédients emblématiques des Sixties: le patchouli et le musc.
La fragrance est signée par le parfumeur Olivier Pescheux, qui place le patchouli terreux et sec au centre de la composition. Ses notes de terre humide, de mousse et de moisi (oui, oui, vous avez bien lu!) sont habillées de feuilles de violette, d'absolu de maté (obtenue en général à partir d'un arbuste cultivé principalement au Paraguay, au Brésil et en Argentine), de baies roses, de bergamote, de jasmin frais et de sauge.
Pour rendre hommage à Desmond Knox-Leet qui illustra la première étiquette pour L'Eau il y a 50 ans, celles qui accompagnent ces eaux de parfum ont été dessinées à l'encre de Chine par des artistes.
Pour Tempo, il s'agit de Safia Ouares, illustratrice française qui a notamment collaboré avec Pierre Hermés, Twining ou encore Dior, qui offre une belle étiquette au flacon est ovale surmonté d'un bouchon en bakélite noire.
A noter que le Théâtre des Champs Élysées continue d'offrir dans la loge des artistes qui s'y produisent, une bougie parfumée de la Maison Dyptique, en hommage notamment à Yves Coueslant.
Source Le Point septembre 2018
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