L'idée est assez belle d'avoir baptisé un parfum "bas de soie"?
Il y a là-dedans quelque chose de laconique mais qui attend l'imaginaire, la suggestion, la séduction, la sensualité.
Serge Lutens vise le noir de la cible: il sait que le parfum est une seconde peau, un bas cela s'enlève, le parfum reste, flotte, se confond avec le souvenir...
La soie, quoi de plus doux ?
Cela évoque les débuts de la relation, les soirs précoces, les refrains oubliés, la nuit qui tombe vite.
Le flacon annonce l'ivresse.
Avec ses lignes épurées, son flacon au bouchon tout rond et illustré d'une sorte de cible, avec au centre, les jambes de femme.
Comme le corps féminin, le parfum constitue une mécanique de précision, confidentialité absolue, non négociable, il s'agit d'ailleurs du seul produit dans la composition de figure jamais sur l'emballage!
Comme dirait Truffaut, les jambes des femmes sont des compas qui arpentent le globe terrestre en tous sens, lui donnant son équilibre et son harmonie.
L’iris poudré se mêle à la jacinthe. Cette fragrance appartient à la famille des "eaux de table" de la Maison.
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