A l'occasion de la sortie du film "Nose" de Clément Beauvais et Arthur de Kersauson, en 2021, le nez de Dior depuis plus de 15 ans (2006), sort un peu de sa réserve.
L'enfant de Cannes, à 20 km de Grasse se retrouve en Indonésie pour les premières séquences du films. Et pas n'importe où, sur l'île de Sulawesi, la terre natale du Patchouli auquel François Demachy voue une passion puisqu'il représente l'or vert de la région, le point de départ de tous les parfums selon lui!
Cette essence est normalement utilisée à partir de la distillation des feuilles séchées, mais Monsieur Demachy a voulu tenter quelque chose avec la senteur dégagée par les feuilles fraîches, "à la fois verte et vive, comme si on croisait du tilleul avec du laurier".
On attend le résultat avec impatience...
En attendant, Monsieur Demachy continue de soutenir et de préserver la protection de plantes à parfum dans sa région natale comme la rose de mai qu'on ne présente plus ou encore le jasmin grandiflorum. Il a commencé un premier partenariat avec l'exploitation de Carole Biancalana sur le Domaine de Manon.
Puis, ce fut le tour d'Armelle Janody, avec le Clos de Callian et de Christelle Archer avec Florapolis.
En 2016, il parvient même à créer un laboratoire de composition en plein Grasse, au nom évocateur: le domaine des Fontaines Parfumées, qu'il partage avec un autre parfumeur, Jacques Cavallier-Belletrud qui officie pour Louis Vuitton.
Toujours à la recherche du meilleur ingrédient, le créateur parcours le monde pour obtenir L'Essence avec un grand E.
Il choisira la bergamote en Calabre, le jasmin sambac ou la tubéreuse en Inde. Et à chaque fois, des occasions de faire des rencontres, de découvrir de nouveaux savoir-faire, de nouvelles traditions qui se transformeront en autant d'inspirations pour les futures créations.
Source: Les Echos, série limitée
(Re)Découvrez les parfums DIOR
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