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Créé en 1989, ce parfum a la saveur des fruits défendus et un sillage capiteux grâce au santal qui flirte avec des notes orientales.
Son lancement en grande pompe au château de Versailles en 1991 figure parmi les plus chers de l'histoire.
Samsara en Sanscrit, c'est la roue de la vie, en parfumerie c'est la magie du santal.
En effet, le bois de santal une sensualité addictive. Originaire d'Inde et d'Océanie, il fait partie des "arbres à parfum" comme le bois de rose.
Omniprésent dans les rituels religieux hindouistes pour son pouvoir protecteur, il est très apprécié en parfumerie, car il instille rondeur et confort aux compositions qu'il intègre.
"J'aime dire que le santal est un grand canapé de velours dans lequel on se love", s'amuse Patricia de Nicolaï. Il soutient les notes gourmandes, dont il accentue la douceur avec des tonalités crémeuses, presque lactées, très élégantes. Très prisé en Inde, qui se réserve la quasi-totalité de la production, il reste un ingrédient rare.
En raison d'une surexploitation dans les années 1900, l'huile essentielle de santal naturel d'Inde (Santalum album) demeure presque introuvable. Reconnue comme l'une des plus qualitatives, elle est désormais majoritairement remplacée par une variété néo-calédonienne, moins chère et plus accessible, voire par des formulations de synthèse.
Dans la série santal, on peut également citer Bois des îles de CHANEL ou encore Santal de Mysore, de Serge Lutens.
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